Il y a quelques années, il semblait difficile à croire que les voitures propres allaient devenir la nouvelle norme. Or, l’heure est à la mobilité plus durable. Avec la pollution atmosphérique qui règne, la Commission Européenne envisage même l’interdiction des voitures diesel ou essence à partir de 2040 voire de 2035.
Qu’est-ce qu’une voiture propre ?
Le transport représente le premier secteur le plus pollueur au monde. Les voitures qui ont été créées dans le courant du XXème siècle ont été développées sur la base de confort, de performances ainsi que de coût avant le choc pétrolier de 1973. Ce n’est qu’à partir de cette période que les véhicules ont commencé à afficher une faible consommation. Certes, ils sont devenus peu énergivores, mais la question des rejets nocifs a rarement été soulevée. Il faudra attendre le début du XXIème siècle pour qu’ils émettent moins de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’environnement bien que cela ne soit pas réellement suffisant.
Les dommages sanitaires et écologiques engendrés par la pollution due au transport ont obligé les acteurs de la filière automobile à repenser entièrement les us et pratiques. Poussés par les règlementations qui se multiplient et qui visent à abaisser les émissions nocives de l’industrie automobile, les constructeurs ont commencé à développer les « voitures propres ». Cette notion désigne un véhicule dont les émissions polluantes au cours de son utilisation sont limitées ou nulles. Le calcul de ces rejets polluants se base sur l’unité de charge transportée au kilomètre. Dans les faits, aucune voiture n’est réellement « propre ». Leur fabrication, leur utilisation ainsi que leur fin de vie génèrent toujours une source de pollution.
Les différents types de voitures propres
Les sites spécialisés dans les conseils sur les voitures propres recensent différents types d’autos qui peuvent être qualifiés comme tel, à commencer par les voitures purement électriques. Il s’agit du modèle le plus abouti, car il fait définitivement abstraction d’un moteur thermique qui est substitué par un électromoteur. Le véhicule est monté d’une batterie qui alimente le propulseur. Il ne rejette aucun CO2 qui peut être nuisible à l’homme et à l’environnement. La recharge s’effectue par le biais de bornes spécifiques qui servent à regagner l’autonomie perdue en cours de route.
Les voitures hybrides peuvent aussi être qualifiées d’autos propres. Elles sont équipées d’un moteur thermique ainsi que d’une batterie qui se recharge automatiquement en se réappropriant l’énergie cinétique découlant des décélérations et freinages. Ces voitures hybrides sont encore polluantes, mais le niveau est plus faible. Il en est de même pour les modèles hybrides rechargeables qui ont la particularité de pouvoir se recharger sur une source électrique externe comme une prise ou une borne.
Ces dernières années, on parle aussi énormément des véhicules à hydrogène qui sont aussi considérés comme l’avenir de la mobilité durable, au même titre que les voitures électriques. Ils sont constitués d’une batterie alimentée par une pile à combustible. L’hydrogène produit de l’énergie électrique puis s’échappe sous forme de vapeur d’eau.
Il existe aussi les voitures au GPL qui peuvent être désignées comme « propres ». Elles rejettent encore des particules fines, mais en plus faibles quantités par rapport au diesel et à l’essence.
L’intérêt d’adopter des voitures propres
L’acquisition d’une voiture propre est avantageuse à bien des égards. Cela permet de faire un geste pour l’écologie en réduisant les émissions de CO2 dans l’air. Les utilisateurs ne sont plus aussi tributaires du prix du carburant à la pompe qui ne cesse d’augmenter. En choisissant une voiture zéro émission, ils ont également droit aux nombreuses aides à l’instar du bonus écologique qui permet d’obtenir jusqu’à 6000 euros de subventions en fonction de la catégorie de véhicules. Il existe également la prime à la conversion qui donne droit à un montant allant de 3000 à 5000 euros. Par ailleurs, les conducteurs de voitures propres disposent d’une exonération de la taxe sur la carte grise ainsi qu’une exonération de taxe pour les professionnels. Dans le cas où ils n’ont pas suffisamment de budget pour acheter une voiture électrique, ils ont la possibilité d’opérer un rétrofit qui consiste à remplacer leur moteur thermique par un électromoteur. Réalisée uniquement par de véritables spécialistes, cette pratique permet d’obtenir une aide financière à hauteur de 80% du prix de l’opération et dans la limite de 5000 euros.
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