L’intelligence du cheval est un sujet qui passionne les scientifiques et le monde équestre, mais aussi les propriétaires. Cet équidé est un animal aux multiples capacités notamment de s’adapter à un environnement qui n’est pas naturellement le sien, d’apprendre et de retenir ce qu’on lui inculque et bien d’autres. Cependant, les humains catégorisent souvent les animaux en fonction de leur intelligence qu’ils considèrent inférieure à la leur. Mais qu’en est-il en réalité ?
Comment est définie l’intelligence ?
L’intelligence est le potentiel des capacités cognitives et mentales d’un être vivant qu’il soit un humain ou un animal. Bien que l’intelligence ne puisse être quantifiée, l’humain cherche à la comprendre et à la mesurer. Se résumant souvent au cerveau, elle lui permet de s’adapter à son environnement, d’y évoluer ou de résoudre un problème. L’intelligence se reflète dans plusieurs aspects de la vie de l’être humain notamment dans le cadre des situations de la vie au quotidien, des apprentissages, des découvertes, etc. En effet, un être est considéré comme intelligent en fonction de sa capacité à apprendre se traduisant par son aptitude à reproduire une solution positive dans une situation déjà rencontrée ou à apporter la solution à une situation inhabituelle.
Qu’en est-il de l’intelligence du cheval ?
Longtemps, la capacité du cheval à faire comme l’humain était le critère qui le qualifiait comme étant intelligent et de manière générale, il est considéré comme stupide parce qu’il peut supporter et fait tout ce que l’humain lui demande. Toutefois, dès lors qu’il peut s’adapter à son environnement et qu’il est capable d’assimiler ce que l’humain lui apprend, il peut être considéré comme intelligent et bien plus que certains humains. Par ailleurs, il est capable de garder son mode de fonctionnement de base malgré l’environnement dans lequel l’humain le fait vivre. En ne vivant plus dans son environnement naturel, il n’a effectivement d’autres choix que de s’adapter à celui que lui offre l’humain tout en gardant une connaissance de la nature, par exemple, de trouver les plantes pour le soigner, de sentir un danger ou si l’eau est potable.
Dans le cadre de son apprentissage notamment en termes de disciplines d’équitation, son intelligence se dévoile dans sa capacité à ressortir au moment adéquat les mouvements qu’on lui a inculqués grâce à sa mémoire remarquable. Celle-ci est surtout tactile, auditive et olfactive et qui lui permettent de se souvenir à vie de son apprentissage avec une seule expérience. Il faut tout de même reconnaître le rôle important du professeur dans l’utilisation de l’intelligence du cheval afin que l’animal puisse la mettre en avant.
L’esprit d’un cheval : quel fonctionnement ?
Afin d’en savoir plus sur les chevaux, il est essentiel de comprendre le fonctionnement de leur esprit. Bien qu’il soit désormais domestiqué, le cheval reste une proie puisque contrairement à d’autres animaux, il n’est pas doté de moyens de défense comme des griffes aiguisées, de longs crocs, ni d’une capacité à se battre. En revanche, le cheval possède un instinct de survie remarquable caractérisé par la fuite dès qu’il sent un danger dans les parages, il est ainsi impossible de surprendre un cheval. Ce monde sensoriel dans lequel le cheval vit est très développé, ses 5 sens toujours en éveil lui permettent de cerner des situations que l’humain n’est pas en mesure d’imaginer. En effet, il est doté d’une bonne vision nocturne, d’un champ de vision couvrant près de 360°, un odorat poussé, et une sensibilité au toucher ainsi qu’une ouïe très fine. Indépendantes l’une de l’autre, ses oreilles lui permettent d’entendre deux choses en même temps tout en les traitant séparément. Cette aptitude à traiter simultanément autant d’informations relève en effet de l’intelligence. De ce fait, le cheval peut être considéré comme intelligent.
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